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CONFORT ET PRECISION SUR LE TERRAIN

S’il est un milieu où pour le technicien de rivière se repérer avec fiabilité est difficile, c’est bien le bord des rivières et des ruisseaux, surtout en zones boisées et en montagne où les repères sont inexistants. De plus il est souvent difficile de se tenir sur le bord même des berges, c’est un milieu instable et bien encombré (buisson, épines, barbelés, etc…). Quand il pleut, ou qu’il a plu, c’est encore pire.

Le Technicien Médiateur de Rivière (TMR) avec ses plans et son cahier a bien du mal à faire ses relevés, à travailler sur le diagnostic réalisé par le bureau d’études, à suivre des travaux,  tout cela avec la précision nécessaire. Il  cherche donc à améliorer à la fois ses conditions de travail et la qualité de ses relevés, sans vouloir dépenser des fortunes.

L’acquisition d’un GPS est la solution qui vient tout de suite en tête, mais avoir un couple de coordonnées x,y lorsque l’on est en forêt n’est guère utile sur le coup. C’est pourquoi il devient vite incontournable de pouvoir partir sur le terrain avec ses plans informatisés, bien lisibles sur un fond de référence (ortho-photographie, cadastre, …), d’avoir le GPS pour nous situer à quelque mètres près et un logiciel pour pouvoir dessiner nos objets (berges, frayères, embâcles, obstacles, ….) avec tous  les renseignements associés, c’est à dire un système de cartographie nomade. De retour au bureau les bases du SIG bureautiques doivent être facilement mises à jour. L’information est devenue plus fiable et pérenne et même après le départ du TMR, son remplaçant sera plus vite opérationnel.

Quel équipement choisir ?

En terme de système de cartographie de terrain, il n’y a pas une réponse unique à cette question, un équipement est composé d’un GPS (souvent inclus dans le matériel), d’un « Pocket PC », d’un « smartphone » ou d’une tablette PC et enfin d’un logiciel.

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LE GPS

Pour le GPS, sauf cas particulier, la précision standard de quelques mètres suffit. Généralement le GPS donne un lieu proche et le TMR qui n’est pas forcement au lieu exact à cartographier (berge instable ou inaccessible) clique sur l’écran au point choisi en cohérence avec son référentiel. Par exemple pour un petit ruisseau de 1 mètre de large, vaut-il mieux avoir la position géographique exacte ou être du bon côté sur le cadastre pour pouvoir contacter le bon propriétaire ?

Une meilleure précision (sub-métrique) est intéressante pour faire du suivi de chantier ou en zone très chargée (urbaine). La sensibilité est importante pour travailler en milieux forestier ou en fond de vallées étroites, il sera compatible EGNOS et peut-être aussi Glonass.

LE MATERIEL

La grande question c’est : Vais-je choisir un Pocket PC (Smartphone) ou plutôt une tablette PC ?

Il n’y a pas de réponse parfaite car au delà du cahier des charges que l’on s’est fixé, il y a une forte part de subjectivité. 1.5 kg c’est bien trop lourd, un écran de 3.5 » c’est vraiment trop petit, ou je ne peux pas lire une carte sur un écran de Pocket PC et je veux pouvoir  voir ce qu’il y a autour de ma position.

Le tableau ci dessous résume quelques points pour vous aider à faire la différence :

Pocket PC (Smartphone)                  

Tablette PC                               

Poids minimum ( 300 / 500 grammes)Format pocket (tient dans une poche)Très bien adapté aux ponctuelsFiche de saisie  restreinte

Autonomie d’une journée

Outil dédié

Outil personnel

Le moins cher

Poids variable (1.2 à 2.7 kg)Généralement tenu par un harnaisAdapté aux saisies de linéaires et de zonesPour fiche de saisie plus complexe et lisible

Autonomie un peu plus courte

Outil multi-emploi (présence Windows)

Outil partageable

Plus onéreux, surtout si très durci

La gamme de matériel (FieldBook, tiBook, Juno, etc…) proposée par Géo.RM permet répondre au mieux à ces différentes questions.

LE LOGICIEL

Le logiciel va tout d’abord  dépendre du logiciel SIG (Système d’Information Géographique) utilisé au bureau et ensuite des fonctionnalités que je juge nécessaires. Parmi les principales, nous pouvons noter :

  • Pouvoir disposer de fonds référentiels comme le cadastre ou l’ortho-photographie même avec des volumes importants.
  • Gérer les ponctuels, les linéaires et les zones.
  • Faire des captures GPS ou pouvoir dessiner au stylet.
  • Pouvoir utiliser des listes déroulantes.
  • Gérer les média (photographie).
  • Un outil pour les saisies initiales mais aussi pour pouvoir faire des suivis, de la gestion.

Avec un Pocket PC et si au bureau j’utilise MapInfo, CartoPocket est le mieux adapté. Il travaille au format natif MapInfo, il lit les couches logiques, l’interface de préparation au bureau fonctionne sous MapInfo.

Avec un Pocket PC et si je suis avec QGIS, je peux utiliser CartoPocket, ArcPAD ou un équivalent comme SuperPAD de chez Surpergeo bien moins onéreux.

Avec un Pocket PC et sous ESRI, je peux choisir ArcPAD ou l’équivalent à bien meilleur prix SuperPAD.

Avec un Smartphone et quelque soit mon SIG bureautique je peux utiliser SuperSurv, un outil simple à très bas prix (159.00 € HT), attention, les GPS des Smartphone sont de qualité et d’une sensibilité très inégales.

Sur tablette PC, j’utilise CartoLander, l’outil directement compatible avec les formats MapInfo et ArcGIS (et bien d’autres), le plus complet et le mieux paramétrable, aussi bien pour des diagnostics initiaux que pour effectuer ma gestion au fil du temps.

Les technologies évoluent, les coûts baissent, les logiciels deviennent plus performants, il maintenant temps de s’équiper pour travailler plus confortablement avec l’optique de fiabiliser et de pérenniser sa cartographie de terrain. Au regard des enjeux et du coût des travaux souvent engagés sur le terrain c’est un investissement vite rentable.